HISTOIRE DU SITE

A l’origine appelé Borj Dahman, il a pris le nom de Borj Nâam « Fort des autruches », le pacha y enfermant ses autruches.

Erigé pour défendre la ville des assauts ennemis venant du détroit, sa similitude avec les forts de Rabat et de Larache permet de situer la date de sa construction au 18ème siècle. En 1880, le fort fut équipé de deux canons Amstrong de 20 tonnes provenant de Gibraltar. Deux autres batteries sont installées au-dessus de Bab El Kasbah commandant de leurs vieux canons de fonte le plateau Marchan et défendant l’entrée de la ville historique.

Dans l’enclave, la tour d’une vieille station météorologique de construction plus récente, est visible de presque partout, véritable emblème de la ville de par sa situation. Dans les premières années de l’indépendance, le Borj Nâam abritait un centre de bienfaisance pour les plus démunis.

Situé dans la partie haute de la médina de Tanger, BORJ NAAM jouit d’une position stratégique d’accueil et de présentation d’autres grands monuments historiques qu’il précède sur la rue Riad Sultan jusqu’à la place du Mechouar, à savoir : le palais du pacha Rifi, le musée de la kasbah, l’ancien tribunal, la mosquée de la kasbah, l’ancienne prison de la Kasbah.